Tu rêves de travailler dans une start-up ou une scale-up ? Zoom sur huit métiers incontournables, qui recrutent à tour de bras dans cet univers.
Business developer ou le commercial 2.0
Ce métier vieux comme le monde a su se réinventer avec de nouveaux outils, tout en conservant le même objectif : recruter de nouveaux clients. « Je passe des coups de fil à des TPE, PME, des banques, ou des assurances pour proposer notre service juridique en ligne, mais il y a aussi beaucoup d’entretiens en face-à-face ; ça reste important pour ‘sentir’ le client. » Laetitia De Roquemaurel chez Captain Contrat.
Customer success manager, celui qui chouchoute les clients
Gérer le retour des utilisateurs, faire remonter les requêtes aux équipes produits, gérer les sondages de satisfaction, pour finalement permettre aux clients de se sentir accompagnés, voilà les missions du customer success manager. Avec un pied chez le client et l’autre dans le produit, le CSM forme et accompagne ses clients dans l’utilisation de la solution vendue. Sa performance se mesure donc à travers des KPIs de satisfaction du client (Net Promoter Score) et de rétention (Churn rate).
« Aujourd’hui le produit ne suffit plus, c’est le service client qui peut nous permettre de nous distinguer de la concurrence. Nous devons être réactif et c’est génial car on voit tout de suite l’impact que l’on a. » Alice Lorenz, 26 ans, chez Guest to guest, un site d’échanges de maison.
Growth hacker, le créatif à l’aise avec les chiffres
Sa mission : se débrouiller pour faire connaître l’entreprise avec zéro budget ou presque. Ce pirate de la croissance va créer une stratégie marketing sur le digital, son métier recoupe donc celui de traffic manager.
Sa performance se mesure donc à travers des KPIs d’acquisition (Nombre de visiteurs), d’activation (Taux de rebond, Nombre de pages consultées, Temps passé sur le site), de rétention (Nombre de sessions et nombre de commandes par internaute) et de revenue (CA généré, Nombre de commandes passées, etc).
« C’est un métier qui nécessite une bonne connaissance technique et l’envie de découvrir de nouveaux outils. Il faut être créatif, imaginer des concepts d’acquisition, et en même temps avoir de la rigueur pour analyser des données chiffrées.» Léopold Arnaud chez Yumi, un site de livraisons de jus de fruits.
Content manager, la plume et le Web
Pour faire connaître une start-up, créer du contenu pertinent autour du produit peut s’avérer très utile pour devenir incontournable dans son secteur d’activité.
Amandine Richardot alimente le blog de Sculpteo, service d’impression 3D, et définit quel contenu développer sur quel canal. « C’est à la fois créatif et stratégique. Il est essentiel d’avoir en plus une bonne plume. »
Data scientist, le matheux créatif
Chouchou des start-ups, il sait concevoir et développer des algorithmes qui apportent de la valeur au business. Il aide à piloter l’entreprise, notamment en prédisant le comportement des clients. «Nous optimisons nos modèles statistiques pour donner le meilleur prix à nos appartements. Il faut construire une approche pertinente du problème, définir les algorithmes puis les entraîner. La maîtrise des mathématiques s’avère donc indispensable, mais il faut aussi être curieux, créatif, proactif et autonome.» Cyril le Mat, 30 ans, chez Hostnfly, une conciergerie Airbnb à revenu garanti.
Product manager, le polyglotte
Par son rôle de facilitateur entre les métiers techniques et le marketing, il permet à ces deux mondes très différents de communiquer. «Je passe du temps avec les équipes stratégiques et marketing afin de trouver les meilleures solutions à leurs problèmes puis j’amène ces sujets auprès des équipes techniques pour que cela se concrétise.» Alexandre Hanot chez Cheerz, un site d’impression de photos.
Développeur full-stack, le couteau suisse
Denrée rare et recherchée, il maîtrise plusieurs langages de programmation, doit trouver rapidement des solutions concrètes tout en continuant à se former car les technologies évoluent vite. « Je corrige les bugs, développe de nouvelles fonctionnalités sur nos outils Web et mobiles. J’interviens à la fois sur le front (ce qu’on voit à l’écran sur un site), et le back (la partie immergée de l’iceberg).» Patrice Vieyra chez Expedicar.
UX/UI designer, le pro de l’interface
UX et UI designer font tout pour améliorer l’expérience utilisateur et s’assurer que l’interface d’une plateforme soit fluide et intuitive pour ceux qui s’en servent. Sa performance se mesure donc à travers des KPIs liés à la facilité d’utilisation de l’interface (Taux d’usages, Taux de conversion, etc). «Le but, c’est de créer un système logique, d’anticiper les réactions des utilisateurs pour les amener à accomplir l’action que l’on souhaite.» Laura Gautheron chez Kikclox.
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